Les taux d’intérêt ont encore baissé et sont désormais, nuls ou négatifs. Les mesures prises par les Banques Centrales ne parviennent pas à relancer l’économie constate Guy Marty, patron du site PierrePapier.
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Qui aurait imaginé, il y a quelques années que nous aurions des taux d’intérêt nuls ou négatifs ? Les Banques Centrales ne cessent d’inonder le monde de liquidités et de baisser les taux d’intérêt. Allons-nous droit dans le mur ? Tout se passe comme si aucun des remèdes qu’elles adoptent ne réussissait à renverser la tendance. Ce scenario a commencé il y a une quinzaine d’années.
Quand tout a commencé
« La crise des subprime en 2007 et la faillite de Lehman Brothers en 2008 ont plongé le monde dans un marasme économique dont nous n’arrivons plus à sortir ». Cette affirmation, qui semble évidente à force d’avoir été répétée, empêche de comprendre l’essentiel. La bulle impensable des subprime, de même que l’affaire Lehman Brothers, ont été des effets et non les causes de la crise.
D’abord la Chine et la mondialisation
S’il fallait nommer le plus grand événement géopolitique depuis la chute du mur de Berlin, ce serait sans aucun doute l’entrée de la Chine dans l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en décembre 2001.
De ce jour date une grande vague de mondialisation avec pour conséquence le développement du commerce extérieur et la croissance mondiale. L’Asie a dès lors connu une très forte croissance, tandis que les économies américaines et européennes ont « délocalisé » leurs productions industrielles. Accélération des activités de services de notre côté, croissance industrielle et élévation historique du niveau de vie du côté des pays que l’on appelait alors émergents.
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