Dans ses perspectives du mois d’octobre, Andrea Iannelli, directeur des investissements obligataires chez Fidelity, explique que le marché obligataire européen est désormais moins vulnérable au risque italien.
L'Italie reste le point de mire et les répercussions de sa situation devraient se poursuivre pendant au minimum encore un trimestre. Les investisseurs en BTP agissent au gré de la saga du budget, dans des fourchettes béantes et une volatilité élevée. Les emprunts d'État italiens ont cependant eu peu de retombées sur le segment des émissions d'entreprise.
Les spreads Investment Grade (IG) européens se sont resserrés de 5 pb en septembre par opposition au choc subi par les actifs italiens. Nous sommes confortés par la performance robuste enregistrée dans l'œil du cyclone italien. Elle laisse à penser que le bouleversement des positions constaté en début d'année rend cette catégorie d'actifs moins vulnérable aux fluctuations des BTP à l'avenir.
La hausse des rendements souverains ne sera pas sans effet sur les rendements totaux comme la sous-performance du Haut Rendement IG mondial le montre clairement. L'actualité italienne entretiendra la volatilité mais les prix se sont déjà sensiblement corrigés à travers le segment et les spreads IG européens apparaissent désormais plutôt bon marché par rapport à leurs équivalents USD.
Les excédents de l'offre semblent désormais du passé également, d'où une approche technique plus constructive. La stabilité relative, les positionnements nets et les valorisations moins élevées justifient une démarche plus constructive.
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