Voilà une étude intéressante publiée par BlackRock sur les tendances en cours observées dans les portefeuilles de la région EMEA : au travers de quelque 600 portefeuilles passés au crible (pour un total d’encours de l’ordre de près de 150 milliards d’euros), il apparaît que les actifs « alternatifs » jouent un rôle de plus en plus important dans les allocations…
Et que parallèlement, certains « risque oubliés » passent inaperçus.
La répartition moyenne des actifs dans chaque profil de risque, ainsi que la répartition globale, laissent apparaître une part croissante des placements dits alternatifs. L'analyse a révélé que les alternatifs restaient une catégorie d'actifs clé dans les portefeuilles de l'échantillon, représentant une moyenne de 21% à 25% de la répartition entre les catégories de risque des portefeuilles analysés au cours de la dernière année civile.
Les investisseurs prennent souvent des décisions stratégiques en fonction de leur vision des catégories d'actifs, « mais la répartition des actifs ne correspond pas à la répartition des risques » selon l’étude.
L'analyse des portefeuilles a souvent fait ressortir les problèmes de « risque oublié », notamment de change (selon les auteurs le risque de change est en moyenne le deuxième facteur de risque au sein du portefeuille, après les actions !).
Notons que les allocations de trésorerie sont restées à des niveaux élevés dans les exemples de portefeuilles analysés en 2018, avec une moyenne de 9%. L’importance de ces poches de cash serait liée à un manque de conviction dans une stratégie ou une autre.
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